La Conférence de l’AIEA sur la gestion du combustible usé s’achève par une remise de prix aux jeunes professionnels

C’est Tomohiro Okamura, doctorant en première année à l’Institut de technologie de Tokyo, qui a remporté le Concours jeune génération pour la gestion du combustible usé (#SFM19) avec son projet sur la réduction de la surface d’un site de stockage géologique à l’aide des technologies de séparation. Les lauréats ont été annoncés lors de la Conférence de l’AIEA sur la gestion du combustible usé des réacteurs nucléaires de puissance, tenue à Vienne la semaine dernière.

La Conférence de l’AIEA sur la gestion du combustible usé des réacteurs nucléaires de puissance, tenue du 24 au 28 juin, a attiré plus de 250 participants et observateurs de 45 États Membres et sept organisations. (Photo : A. Evrensel/AIEA)

C’est Tomohiro Okamura, doctorant en première année à l’Institut de technologie de Tokyo, qui a remporté le Concours jeune génération pour la gestion du combustible usé (#SFM19) avec son projet sur la réduction de la surface d’un site de stockage géologique à l’aide des technologies de séparation. Les lauréats ont été annoncés lors de la Conférence de l’AIEA sur la gestion du combustible usé des réacteurs nucléaires de puissance, tenue à Vienne la semaine dernière.

« L'objectif de ma recherche était de créer un système d’énergie nucléaire sophistiqué en réduisant la charge du stockage définitif des déchets nucléaires », explique-t-il. « Le projet met en évidence l’effet des technologies de séparation sur les combustibles à taux de combustion élevé et les déchets vitrifiés à teneur élevée. Je suis ingénieur mécanicien, mais aussi survivant de troisième génération de la bombe de Nagasaki. Je suis fasciné par les difficultés que suscite le combustible usé et je suis de près les travaux de l’AIEA ».

Le Concours jeune génération, organisé la même semaine que la Conférence et ouvert aux participants du monde entier, a donné à de jeunes professionnels de moins de 37 ans l'occasion de promouvoir le dialogue et la sensibilisation concernant la gestion actuelle et future du combustible usé.

Les quatre lauréats aux projets les plus innovants ont été sélectionnés parmi 35 pour présenter leurs projets : Balazs Ficker (Hongrie), Jacob Home (Royaume-Uni), Andrey Krikin (Russie) et Tomohiro Okamura (Japon). Ces finalistes ont également coprésidé plusieurs sessions de la conférence, concourant à combler l’écart générationnel par leurs perspectives.

Conclusions de la Conférence

La conférence, tenue du 24 au 28 juin, a attiré plus de 250 participants et observateurs de 45 États Membres et sept organisations.  La remise des prix a été l'un des moments forts de l’événement.

« En tenant cette conférence régulièrement, nous aidons ceux qui travaillent dans le domaine du combustible usé à conserver la dynamique acquise et à souligner qu’une gestion sûre, sécurisée et durable du combustible usé est indispensable, non seulement parce que c’est la bonne chose à faire, mais aussi parce que l’avenir de l’énergie nucléaire en dépend », souligne Juan Carlos Lentijo, Directeur général adjoint de l’AIEA et Chef du Département de la sûreté et de la sécurité nucléaires. « Des conférences régulières sur la gestion du combustible usé permettent à l’Agence de définir et d’adapter ses activités en la matière ».

Lors de la séance de clôture, Susan Pickering, Directrice émérite des Laboratoires nationaux Sandia (États-Unis), a souligné qu'il importait d'’échanger des informations et des expériences d'exploitation, ainsi que de collaborer dans la recherche, dont le développement et l'application permettent de trouver des solutions.

Hilda Mpakany, administratrice technique à l’Agence kenyane de l’énergie nucléaire, a insisté sur l'importance de la conférence pour les pays primo-accédants. « En tant que participante venant d’un pays primo-accédant, cette conférence m’a permis d’élargir mes perspectives de la gestion du combustible usé : c’est d’autant plus utile que mon pays est en train de mettre sur pied l'infrastructure nécessaire à une gestion sûre des déchets radioactifs et du combustible usé », explique-t-elle.

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Du combustible usé dans l’unité 2 de la centrale nucléaire de Brunswick (États-Unis). (Photo : Commission de la réglementation nucléaire/États-Unis)

Conference conclusions

The conference, held from 24 to 28 June, attracted over 250 participants and observers from 45 IAEA Member States and seven organizations. The hand-over of the awards was one of the highlights of the event.

“Holding this conference regularly enables the spent fuel community to keep the momentum and underline the message that the safe, secure and sustainable management of spent fuel is a must – not only because it is the right thing to do, but also because it is the key to the future of nuclear energy,” said IAEA Deputy Director General and Head of the Department of Nuclear Safety and Security, Juan Carlos Lentijo. “Regular conferences on spent fuel management help the Agency develop and adjust its activities related to this topic.”

During the closing session, Susan Pickering, Director Emeritus of Sandia National Laboratories, underlined the importance of sharing data, operational experience, and collaboration in research, and how its development and implementation can lead to attainable solutions.

Hilda Mpakany, a technical officer from the Kenyan Nuclear Power and Energy Agency, emphasized the importance of the conference for newcomers in nuclear power. “As a participant from an embarking country, this conference enabled me to visualize the management of spent fuel in a broader perspective – which is very useful for my country as it sets up the necessary infrastructure for the safe management of radioactive waste and spent nuclear fuel,” she said.

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Spent fuel pool of Unit 2 at the Brunswick Nuclear Power Plant, USA. (Photo: Nuclear Regulatory Commission/USA)