L’AIEA met en avant son soutien aux objectifs de développement durable lors du forum politique de haut niveau pour le développement durable des Nations Unies

The IAEA participated in the 2023 United Nations High-Level Political Forum at UN Headquarters in New York from 10 – 19 July, emphasizing the critical contributions made by nuclear science and technology towards the achievement of the Sustainable Development Goals.

The IAEA attended the High-Level Political Forum to present the benefits of nuclear science to helping Member States achieve the SDGs.  (Photo: M. Evans, IAEA) 

L’AIEA a participé au forum politique de haut niveau pour le développement durable des Nations Unies de 2023 qui s’est tenu au Siège de l’ONU, à New York, du 10 au 19 juillet, et souligné les contributions essentielles de la science et de la technologie nucléaires à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

« Nous sommes face à un avenir incertain, où convergent les crises de l’eau, de l’énergie et du climat. Nous devons rechercher ensemble des solutions viables pour répondre aux priorités des pays, accroître leur résilience et réduire les inégalités mondiales », déclare Hua Liu, Directeur général adjoint de l’AIEA chargé de la coopération technique.

L’AIEA s’efforce d’aider les pays à atteindre leurs cibles des ODD et lors du forum politique de haut niveau de 2023, cinq ODD ont fait l’objet d’un examen, en particulier l’eau propre et l’assainissement (ODD 6) et l’énergie propre à un coût abordable (ODD 7). L’AIEA promeut l’utilisation de la science et de la technologie nucléaires pour créer une énergie propre, fiable et à un coût abordable ainsi que l’utilisation de techniques nucléaires telles que l’hydrologie isotopique pour améliorer la gestion des ressources en eau.

Cette année, nous nous trouvons à mi-chemin de la mise en œuvre des 17 ODD, des objectifs interdépendants à atteindre à l’horizon 2030 pour relever les défis auxquels le monde fait face. L’AIEA a organisé une exposition et une manifestation parallèle sur l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’énergie propres au moyen de la coopération Sud‑Sud et triangulaire.

La directrice du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, Dima Al-Khatib, a souligné l’importance de cet axe de réflexion. « La coopération Sud-Sud et triangulaire est un moyen innovant de renforcer les capacités et d’atténuer les difficultés auxquelles les pays du Sud sont confrontés, qu’il s’agisse de la gestion de l’eau, de l’énergie, de la numérisation ou de la pauvreté. Elle est un mécanisme de collaboration inestimable qui a des effets à tous les niveaux », a-t-elle déclaré.

L’Ambassadeur d’Afrique du Sud, M. Xolisa Mabhongo, a souligné l’importance de la coopération Sud‑Sud dans la planification énergétique compte tenu du niveau élevé de compétences techniques nécessaires. Avec l’aide de l’AIEA, l’Afrique du Sud a organisé des sessions de l’École de gestion de l’énergie nucléaire pour aider les experts des pays africains à consolider leurs connaissances sur le cycle de vie de l’énergie nucléaire et leurs compétences en la matière. 

« En nous associant à des partenaires de confiance, nous pouvons faire face à la crise climatique et à la crise de l’énergie en élargissant l’applicabilité de solutions qui ont fait leurs preuves et qui ont été rendues possibles par la science et la technologie », déclare Vivian Okeke, Représentante du Directeur général de l’AIEA auprès de l’Organisation des Nations Unies et directrice du Bureau de liaison de l’AIEA à New York.

D’après le Rapport sur les objectifs de développement durable 2023 : Édition spéciale, bien que l’accès à l’énergie propre se soit amélioré à l’échelle mondiale, 675 millions de personnes restent privées d’accès à l’électricité et 2,3 milliards n’ont pas accès à des sources de combustible sûres pour cuisiner. L’AIEA aide les pays à atteindre les ODD au moyen de son programme de coopération technique.

S’exprimant lors d’une manifestation parallèle sur l’évaluation scientifique de l’eau organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Hua Liu, Directeur général adjoint de l’AIEA, a souligné qu’« en s’appuyant sur une évaluation scientifique, les scientifiques étaient en mesure de fournir aux décideurs politiques les informations nécessaires à la gestion, à la protection et à la préservation des ressources en eau ; [et que] rendre l’eau propre accessible à tous serait crucial pour le développement durable ».

Dans le monde, 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable et 3,5 milliards ne disposent pas de services d’assainissement. Le changement climatique et les conflits ont aggravé les problèmes de pénurie d’eau dans certaines régions. Le Représentant permanent du Tadjikistan auprès de l’ONU, l’Ambassadeur Jonibek Hikmat, a expliqué que son pays faisait face actuellement à des problèmes de sécurité de l’eau, exacerbés par le changement climatique. Dans le cadre du programme de coopération technique, l’AIEA a fourni un appui sur mesure au Tadjikistan pour évaluer les ressources en eaux souterraines dans le bassin de la mer d’Aral, et un projet national sur les glaciers vient de débuter.

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At a jointly organized side event, the IAEA intervened on how the IAEA supports countries to improve access to clean water and energy. (Photo: M. Evans, IAEA) 

In her side event remarks, Director Cassie Flynn of UNDP’s Climate Hub, stated that “we cannot achieve the SDGs without energy – it powers schools, it powers hospitals. It is energy that is one of the levers by which we can achieve the Goals.”

Although access to clean energy has improved globally, 675 million people still lack access to electricity, and 2.3 billion people do not have access to safe fuel sources for cooking, according to the 2023 SDG Special Edition report. The IAEA assists countries in their attainment of the SDGs through its technical cooperation programme. Capacity building and transferring technology enables the generation of key scientific data that can be used by countries in decision making.

Intervening at a UNESCO side event on science-based water assessment, IAEA Deputy Director General and Head of the Department of Technical Cooperation Hua Liu highlighted that “using a science-based assessment, scientists can provide policymakers with the information that is necessary to manage, protect and preserve water resources; making clean water available to everyone would be ground-breaking for sustainable development.”

Globally, 2.2 billion people still have no access to safe water and 3.5 billion lack sanitation services. Climate change and conflict have worsened water scarcity issues in some regions. The Permanent Representative of Tajikistan to the UN, Ambassador Jonibek Hikmat, described how Tajikistan is currently experiencing water security challenges that are being exacerbated by climate change. The IAEA has provided bespoke technical cooperation support to Tajikistan to assess groundwater resources in the Aral Sea basin, and a national project on glaciers has just begun.

Member States and UN partners provided new insights and fostered awareness of science-based tools that could accelerate progress in key areas. On the margins of the High-Level Political Forum, the IAEA met with UN organizations to explore possibilities to enhance cooperation and leverage the contribution of nuclear technology to support countries’ attainment of the SDGs.

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At a jointly organized side event, the IAEA intervened on how the IAEA supports countries to improve access to clean water and energy. (Photo: M. Evans, IAEA)