Le présent rapport a pour objet de mettre à jour les conclusions du Rapport récapitulatif sur la réunion d'analyse de l'accident de Tchernobyl du Groupe consultatif international pour la sûreté nucléaire (INSAG-1), publié en septembre 1986, compte tenu des nouvelles informations révélées depuis cette réunion. Le Groupe s’en tient aux conclusions générales relatives aux causes de l’accident énoncées dans l’INSAG-1 et à leurs répercussions sur la sûreté des RBMK à eau ordinaire modérés au graphite du type de ceux de Tchernobyl. Toutefois, à la lumière des nouvelles informations tirées d’études réalisées dans l’ancienne URSS sur les origines physiques de l'accident, il a été amené à axer davantage ses conclusions sur la conception défectueuse des barres de commande et des systèmes de sûreté du réacteur plutôt que sur les mesures prises par les opérateurs. Des failles dans la réglementation et la gestion des questions de sûreté dans l’ensemble de l’industrie nucléaire soviétique ont aussi été révélées et analysées. Deux rapports soviétiques détaillés sur les causes et les circonstances de l’accident de Tchernobyl, traduits en anglais par l’AIEA, et un exposé des mesures qui ont été prises pour renforcer la sûreté des RBMK ont été inclus dans la publication.
Table des matières : 1. Introduction ; 2. Caractéristiques du réacteur ; 3. L’accident ; 4. Analyses récentes du scénario de l'accident ; 5. Vues de l’INSAG ; 6. Facteurs ayant contribué à l’accident et conclusions ; Appendice : Mesures prises pour améliorer la sûreté des centrales équipées de réacteurs RBMK ; Annexe I : Rapport d’une commission du Comité d’État de l’URSS pour le contrôle de la sûreté dans l’industrie et le nucléaire ; Annexe II : Rapport d’un groupe de travail composé d’experts soviétiques.
L’étude probabiliste de sûreté (EPS) a largement permis de comprendre comment l’on pouvait au mieux garantir la sûreté des centrales nucléaires . On y recourt pour analyser une centrale nucléaire dans son ensemble, y compris ses systèmes et installations de sûreté. Par suite de son évolution rapide, elle est très largement utilisée. Le présent rapport passe en revue les fondements généraux de l’EPS en en soulignant les avantages et les limites et esquisse dans ses grandes lignes l’évolution future de cette méthodologie et de ses applications.
Table des matières : 1. Introduction ; 2. Possibilités et limites de la méthodologie des EPS ; 3. Progrès méthodologiques ultérieurs ; 4. Recommandations pour la présentation et l'interprétation des résultats des EPS ; 5. Comment utiliser les EPS à l’avenir ? ; 6. Conclusions.
Le présent rapport, qui retrace l’historique de la sûreté des centrales nucléaires, couvre des éléments importants, de l’état de la sûreté aux premiers jours jusqu’aux enseignements tirés des accidents et aux principes de sûreté des réacteurs actuels. Il se concentre sur les réacteurs modérés à l’eau ordinaire et à l’eau lourde, de loin les plus nombreux. Destiné à un public averti, il conclut que dans ces types de réacteurs, les niveaux de sûreté sont raisonnablement conformes aux objectifs quantitatifs actuels de l’INSAG pour ce qui est de la probabilité d’une fusion du cœur et de rejets de matières radioactives.
Table des matières : Résumé ; Sommaire ; 1. Historique de la sûreté des centrales nucléaires : Principaux jalons ; 2. Principes de sûreté des réacteurs actuels ; 3. Sûreté des centrales nucléaires ; 4. Cycle du combustible nucléaire ; 5. Caractéristiques souhaitables dans les centrales futures ; 6. Amélioration continue de la sûreté de centrales nucléaires ; 7. Conclusions ; Appendice I: Garanties de l'AIEA contre la prolifération des armes nucléaires ; Appendice II: Le rayonnement nucléaire et son action ; Appendice III: Risques pour la santé de la production d'électricité - étude comparative.
Le présent rapport énonce les vues du Groupe consultatif international pour la sûreté nucléaire (INSAG) sur la question du terme source pour les modèles existants de réacteurs à eau ordinaire. Il fait le point des recherches et des analyses sur le terme source et leurs incidences. Il recense les problèmes qui restent à résoudre et indique les domaines où des travaux pourraient être entrepris pour améliorer la sûreté.
Table des matières : Introduction ; Objet ; Analyse probabiliste de sûreté ; Questions générales ; Séquences présentant un terme source élevé ; Défaillance du confinement dès le stade initial ; Remobilisation de produits de fission ; Contournement du confinement ; Autres questions ; Réduction du risque et du terme-source par la prévention, la gestion et l’atténuation des accidents ; Conclusions ; Bibliographie ; Appendice: Implications du terme source produit par l’accident de Tchernobyl.
Le présent rapport a été établi après la réunion d’examen organisée, du 25 au 29 août 1986, à la suite de l’accident de Tchernobyl. Une équipe d’experts soviétiques qui avait présenté un rapport sur l’accident survenu le 26 avril 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl, a établi ce rapport de concert avec des membres de l’INSAG et d’autres experts associés et a formulé des recommandations concernant les activités de suivi que devrait exécuter l’AIEA.
Table des matières : Synthèse ; Introduction ; 1. L’accident survenu à la tranche 4 de Tchernobyl ; 2. Rejets de radionucléides dus à l’accident ; 3. L’intervention sur le site ; 4. Aspects de l'accident relatifs à la radioprotection ; 5. Questions de sûreté à étudier plus avant ; 6. Observations générales et conclusions provisoires ; 7. Recommandations ; Annexe : Réacteurs RBMK des tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
Le présent rapport consacré à la défense en profondeur en sûreté nucléaire et radiologique en examine les objectifs, la stratégie, la mise en œuvre et le développement futur. Il s’adresse aux pouvoirs publics ainsi qu’à l’industrie nucléaire et à ses organismes de soutien. Il a pour objet d’encourager le débat et de favoriser l’adoption, à tous les niveaux, de mesures concrètes pour améliorer la sûreté.
Table des matières : 1. Introduction ; 2. Les éléments de la défense en profondeur ; 3. Mise en œuvre de la défense en profondeur ; 4. Renforcement de la défense en profondeur pour les centrales actuellement en service ; 5. Extension de la défense en profondeur pour les centrales nucléaires futures.
Le présent rapport a été établi après que la Conférence générale de l’AIEA eut recommandé en 1992 que le Directeur général mette au point un processus pour élaborer une base commune à partir de laquelle il serait possible de juger du niveau de sûreté acceptable dans toutes les centrales nucléaires en exploitation construites selon des normes anciennes. Il était ainsi donné suite à une recommandation formulée à la conférence de l’AIEA sur la sûreté nucléaire : stratégie pour l’avenir, tenue en septembre 1991. En outre, le rapport peut être utilisé pour assigner les responsabilités en vue d’une évaluation de la sûreté et pour décider de la meilleure façon de la conduire, ainsi que pour sélectionner les critères qui présideraient au choix des mesures correctives à prendre.
Le présent rapport consacré au concept d’exposition potentielle en sûreté nucléaire et radiologique traite de questions de stratégie, des études de sûreté, de considérations relatives aux risques et de probabilités.
Table des matières : 1. Introduction ; 2. Aspects du risque ; 3. Stratégie en matière de sûreté nucléaire et radiologique ; 4. Études de sûreté et considérations relatives aux risques ; 5. Incidences des faibles probabilités ; 6. Mise en balance des expositions potentielles et des expositions normales ; 7. Conclusions ; Annexe. Calcul des probabilités - Application à l’évaluation probabiliste de la sûreté.